L'attrape-mouche de vénus
Histoire étymologique : c'est de 1759 que date officiellement la découverte de cette plante par A. DOBBS, gouverneur de la Caroline du Nord. Il fit par de sa découverte dans une lettre adressée au naturaliste P. Colinson. C'est à J. Ellis en Angleterre que reviennent l'honneur de sa description. Il la nomma en 1768. Son nom vient de dionée, divinité grecque et mère d'aphrodyte, déesse de l'amour.
Climat : subtropical, chaud en été (maxi 46°C), frais en hiver (mini -10°, -12°C).
Aire naturelle : Amérique du Nord, Caroline du Nord et du Sud.
Description : plante terrestre vivace, feuilles en forme de mâchoires qui se referment en moins d'une seconde sur les proies.
"L'attrape-mouches de Vénus" est sans doute la plus fameuse des plantes carnivores.
Le mécanisme de capture est stupéfiant. Les pièges ressemblent à des pièges à loups, leurs bords extérieurs ont des dents pointues et chaque face intérieure a 3 ou 4 poils sensibles au centre. A la base des dents, des glandes sécretent une odeur ou un nectar qui attire tout insecte : mouches, fourmis... Lorsqu'un insecte touche deux poils en même temps, le piège se referme et l'insecte est capturé.
La plante a besoin de 4 à 10 jours pour digérer. En se ré ouvrant, il ne restera que la matière non assimilable, soit le squelette de l'insecte. Au bout de 3 à 4 captures, le piège décède. Dans ce cas, couper les pièges morts.
Si le piège se referme sans insecte, il se réouvrira dans quelques jours.
Taille : 10 à 15 cm
Apparence : feuille en rosettes
Pièges : actifs à membranes
Longévité : 20 ans
Terre : 3/4 de tourbe 1/4 de substrat
Température : -12 en hiver à 35° degrés en été
Multiplication : semis, division de touffes, boutures.
Plantes facile à cultiver